La galerie vous propose de découvrir l'œuvre de Tardivo : un brin d'autodérision, une pincée d'anticonformisme, et une touche d'espièglerie !
L'artiste peintre sera présent à la galerie le samedi 28 février à partir de 15 heures pour un moment chaleureux de rencontre.
Sandrine Badina qui a fait découvrir Tardivo à la Galerie de l'Ancien Courrier sera à mes côtés ce jour là.
Né en 1935, Tardivo a suivi les enseignements des Beaux-Arts de Tours puis ceux de Toulon. Sa rencontre avec le maître tourangeau Pierre Vignac fut décisive. Ce dernier pressent chez son élève passionné une destinée entièrement consacrée à la Peinture. Tardivo emprunte un temps les chemins de l'abstraction pour arriver au paroxysme idéologique de la toile blanche dans les années 1970. Après ce moment choc, c'est en redécouvrant, comme pour la première fois, les dessins d'enfants (les bonhommes têtard), que Tardivo a une révélation.
«La genèse de notre histoire commence là en ce lieu initial, en cette mémoire fondamentale. Ce lieu unique et universel où tout est possible et imaginable dans l'aventure d'exister» Tardivo.
Les recherches picturales de Tardivo abondent dans ce sens et le rapprochent ainsi de l'Art Brut, de l'Art Singulier.
De nombreuses expositions lui sont consacrées depuis plus de quarante ans.
Ainsi sont nés ses personnages farfelus, appelés tantôt «cousins de bonhomme têtard», «Vénus», «nanas» aux qualificatifs de «naïfs», «drôles», «déglingués», ou encore «délicieuses».
Les « derniers nés » de cet esprit libre et enjoué sont à découvrir du 28 février au 20 mars à la Galerie de l'Ancien Courrier.
